La voleuse de livres de Markus Zusak

Leur heure venue, bien peu sont ceux qui peuvent échapper à la Mort. Et, parmi eux, plus rares encore, ceux qui réussissent à éveiller Sa curiosité.Liesel Meminger y est parvenue.Trois fois cette fillette a croisé la Mort et trois fois la Mort s’est arrêtée.Est-ce son destin d’orpheline dans l’Allemagne nazie qui lui a valu cet intérêt ? Ou sa force extraordinaire face aux événements ? À moins que ce ne soit son secret… Celui qui l’a aidée à survivre et a même inspiré à la Mort ce joli surnom : la Voleuse de livres…

Note : 10 / 10

Avis : Je viens tout juste de finir ce magnifique roman. Je l'ai refermer les yeux baignés de larmes, ce roman m'a bouleverser. Il n'y a pas beaucoup de dialogue dans le roman, c'est un personnage extérieur a l'histoire qui nous l'a raconte mais ce n'est pas non plus l'auteur, ce style d'écriture est plutôt sympa parce que j'avais l'impression de voir un film et non de lire un film. L'auteure du roman est la Mort, c'est un personnage a part entière que j'ai beaucoup aimer, on ne pense jamais a la Mort, jamais je ne me suis demander si ce personnage surnaturel existe vraiment et maintenant je me pose la question... 
Liesel est adorable, c'est une jolie petite fille qui m'a malgré une vie difficile reste positive, son ami Rudy est adorable, leur amitié est sublime. 
J'ai adorer Rose la maman, elle me fait penser a une vraie Toulousaine en disant ses gros mots a longueur de temps. Au moins grâce a cette drôle de femme je sais dire des gros mots en Allemands. 
Je n'ai lu qu'un roman sur la seconde guerre mondiale, Dans le berceau de l'ennemi a été un véritable coup de cœur et celui ci est encore un coup de cœur, j'aime beaucoup le fait qu'on se place du côté d'une famille Allemande pauvre qu'on découvre ce qu'elle vit au quotidien pendant cette guerre, j'ai vu une toute nouvelle vision de cette guerre qu'on ne nous montre pas assez, jamais on ne se met du côté des Allemands, eux aussi ont subis la guerre et c'est merveilleux que Markus Zusak nous ai montrer l'envers du décor, les Allemands du roman haïssent Hitler et on comprend mieux pourquoi au fil du roman.
Le plus triste dans ce beau roman c'est que les enfants souffrent autant que les adultes, on passe 600 pages avec les personnages de la rue Himmel et tout vol en éclat, je ne peux pas vous dire comment c'est a vous de le découvrir mais j'ai été bouleverser par la fin.
J'attendais de lire le roman pour enfin voir le film et je vais pouvoir me le regarder ce soir, je vous ferais un avis sur le film très vite !