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mercredi 22 juin 2016
Critique : Dans le berceau de l'ennemi, Sara Young
1940. À moitié juive par son père, Cyrla a 19 ans quand elle quitte sa Pologne natale pour rejoindre son oncle et sa tante dans la petite ville de Schiedam en Hollande. Mais le pays est occupé et la menace d'une dénonciation plane...
Sa cousine Anneke, à qui elle ressemble trait pour trait, succombe à un avortement raté. Sa tante lui propose alors de prendre son identité : elle bénéficiera ainsi de papiers officiels qui la mettront à l'abri des délateurs. Mais cela signifie aussi quitter Isaac, celui qu'elle aime et dont elle attend un bébé. Et, surtout, rejoindre le Lebensborn où Anneke était censée mettre au monde l'enfant d'un officier de la Wehrmacht.
Cyrla n'a plus le choix : pour survivre, elle va devoir trouver refuge dans le berceau de l'ennemi...
Note : 50 / 10
Mon avis : Quand je veux lire un roman je cherche toujours des critiques, pour celui - ci les critiques étaient assez mauvaises, très peu de gens en parle alors que ce roman est une pure merveille. Déjà quand je voyais que j'arrivais a la fin je ne voulais pas refermer le livre, je me sentais tellement bien dans ce magnifique roman.
Tout ce qui touche a la seconde guerre mondiale me plait beaucoup surtout s'il y a une histoire d'amour c'est encore plus parfait.
J'ai remarquer que le roman se découpe en plusieurs parties.
D'abord on commençait avec la vie de Cyrla avec sa famille Hollandaise, on voit combien elle aime sa cousine Anneke. L'auteur prend le temps de bien développer toutes les parties pour qu'on s'imprègnent bien des personnages.
Après il y a la partie avec Isaac où Cyrla nous raconte tout l'amour qu'elle a pour lui. Puis tout s'écroule d'un coup, le SS dans la ruelle, la colère d'Isaac, l'arrivée au Lebensborn.
Ces Lebensborn je ne connaissais pas, je me doutais que des centres comme cela devaient exister mais j'ai toujours voulu me voiler la vérité car quand l'auteur a décrit la vie de Cyrla dans le Lebensborn, c'était choquant, a en vomir, j'en tremblais et je ressentais comme Cyrla, on avait peur mais les Allemands arrivaient a m'endormir dans le livre, ils me mettaient en confiance au fil des pages et j'avaient même l'impression qu'ils étaient normaux. Je peux pas vous en dire plus mais les baptêmes étaient horribles, ils fusillaient les bébés qui n'étaient pas "parfaits", ils étaient d'une haine horrible et glaçante mais j'ai pu voir que des infirmières Allemandes étaient de bonnes personnes et ne cautionnaient pas ce qu'il se passer comme Ilse.
On passe ensuite a la partie où Karl le petit ami d'Anneke arrive au centre et il s'aperçoit que ce n'est pas Anneke qui y est mais Cyrla et qu'elle a prit son identité car sa cousine est morte.
J'adore cet énorme passage où Karl et Cyrla vont se détester, lui va tout faire pour lui montrer que c'est un homme bien et qu'il est loin d'être un nazi mais elle a peur vu qu'elle est a moitié juive, il lui dira qu'elle est l'amour de sa vie depuis qu'il l'a croiser a la boulangerie. Et ça biensur c'est tout ce que j'aime, qui ne rêverait pas qu'un aussi beau jeune homme vous avoue ses sentiments ainsi ?
Quand Karl ramène Cyrla au centre on se demande sans arrêt s'ils vont se marier, s'il va se faire arrêter... On se pose bien trop de questions sur le futur, j'avais peur que Cyrla fuit avant la naissance du bébé.
Puis la fin arrive vite, Cyrla sera forcée de fuir le centre car on va découvrir la vérité sur ce qu'elle est vraiment, si elle n'avait pas amener avec elle des souvenirs de son passé au centre elle n'aurait rien risquer donc je n'arrête pas de me dire que c'est vrai égoïste qu'elle ai fait ça car tout le monde a su vite qu'elle était juive du moins a moitié.
Karl l'a aider a s'échapper, on se rend alors compte qu'il l'aime énormément, il a donner sa vie pour elle.
La fin est très rapide, on retrouve Cyrla en 1947, la Gestapo ne l'aura pas retrouver, son bébé aura grandi et elle cherchera Isaac et Karl partout, Isaac n'aura pas réussi a se sortir indemne des camps il en sera mort, mais Karl se sera battu car lui au moins avait l'amour, il s'est battu pour Cyrla en espérant la revoir chaque jour et elle est aller le revoir avec sa fille et on imagine bien la suite, tout les deux en amoureux remerciant dieu de les laisser vivre en paix.
Au début du roman je ne m'attendais pas a cette fin, je la voyais finir avec Isaac ou carrément mourir dans les camps, mais c'est une fiction romantique et j'adore les fins qui sont totalement différentes de celles qu'on attendaient. Biensur la fin est rapide, plus longue aurait été mieux mais d'un autre côté je pense que c'est largement suffisant puisque une énorme partie du livre est consacré a sa relation avec Karl et on sait pertinemment que c'est l'amour de sa vie et que jamais elle l'abandonnera et lui non plus. Donc c'est une fin tout a fait normal, très belle et très simple comme je les aime.
Je suis passer du rire au larme, c'était un roman qui m'a beaucoup toucher et je le relirais avec grand plaisir.
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