jeudi 28 février 2019

Underground, SL Grey


Un virus mortel s'abat sur l'Asie et décime les populations en un temps record. Alors que l'épidémie s'étend et plonge le monde entier dans le chaos, une minorité – des survivalistes – s'est préparée à cette menace. Ils sont cinq familles à avoir investi dans ce qu'on appelle le Sanctuaire, un luxueux complexe souterrain de survie et d'autosuffisance, censé les protéger de tout danger mortel. Les portes se referment sur eux, verrouillées et sécurisées par un code, connu d'un seul homme. Mais qui sont vraiment ces privilégiés, reclus dans leur bunker haut de gamme ? Et qu'est-ce qui les lie à part une féroce volonté de vivre ? 

Note : 10 / 10

Avis : Qui dit dernier jour de challenge dit dernière chronique. On termine par un gros coup de cœur. 
Underground est un roman post-apo, un virus décime les populations, une poignée d'individus se cachent dans un bunker pour survivre, rien ne se passe comme prévu.
J'ai bouffé ce roman littéralement en trois jours, je ne pouvais pas le lâcher tellement l'histoire est addictive. Je voyais les pages défilées toutes seules. 
Le prologue m'a direct plu, l'ambiance à la Silo de Hugh Howey m'a tout autant plu. C'est un roman qui va vous rendre claustrophobe. Du début à la fin on est enfermés sous terre, ça devient vite stressant et angoissant.
Les personnages ont tous un problème, c'est des survivalistes, c'est des gens pour la plupart d'entre eux très dérangés psychologiquement. Certain m'ont fait froid dans le dos, ce sont des caricatures des individus d'aujourd'hui, c'est une réalité plutôt effrayante. Avec ce huis-clos on finit par s'attacher aux personnages, j'ai adoré Trudi, Cait, James, Will, Léo... Ils ont tous quelque chose qui fait qu'on fini par les aimés. Ils pensent être en sécurité, ce n'est pas le cas.
Le plus intéressant dans l'histoire c'est de voir de quoi sont capables les êtres humains en situation d'enfermement comme celle-ci, ça fait peur à voir car on pense que l'apocalypse c'est ce qu'il y a de pire qui pourrait nous arriver alors que le pire c'est l'individu. Ce roman montre les pires peurs des individus et met en avant le fait que les individus sont capables de bien pire qu'un virus, qu'ils pourraient eux-mêmes détruire le monde si on les laissait faire.
On a une enquête, des personnages meurent, on cherche le tueur, il sera révélé à la fin, je suis resté sur le cul. Cette fin est dingue parce que le méchant de l'histoire n'est pas celui qu'on croit, c'est souvent celui dont on se méfie le moins. 
Ce roman est une pépite, il est dingue, très surprenant. J'ai adoré ma lecture du début à la fin, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde, je vous le recommande absolument.

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