samedi 3 juin 2017

La langue des bêtes, Stéphane Servant


Il était une fois un vieux chapiteau de cirque à l'orée d'une forêt sombre et profonde : c'est là que vit la Petite avec sa famille, une ancienne troupe de saltimbanques. Depuis très longtemps ils ne donnent plus de spectacle, mais ils tissent autour de la gamine un cocon protecteur d'histoires et de légendes.
Un jour, un chantier gigantesque vient tout bouleverser : le campement va être rasé et la Petite est envoyée à l'école du village. Elle va alors faire appel aux forces obscures de la forêt pour tenter de sauver les siens.


Note : 7 / 10 

Avis : On va d'abord observer cette magnifique couverture. Un renard qui repose sa tête sur l'épaule d'une fille ou d'une femme. C'est tout simplement somptueux. La position dans laquelle ils sont me touche beaucoup parce qu'on sent qu'il y a un lien très fort entre eux. 
On va rencontrer Petite. Drôle de prénom. On va rencontrer toutes les personnes qui vivent avec elle, Colodi, Major Tome, Belle, Franco, le Père... Toutes ces personnes sont très étranges, ils ont tous des caractères bien a eux, très spéciaux mais attendrissants, on s'attache facilement a chacun d'entre eux. 
La Petite vit avec ses parents et les amis de ses parents dans des caravanes dans une forêt très noire, très obscure. Ceux sont des gens du cirque. Quand j'entend le mot cirque, j'imagine la magie, les illusions, la beauté du spectacle et les rires des gens. Ici on comprend vite que la magie qui entourait le cirque de la famille de Petite a disparu. Plus personne ne croit en la magie, eux mêmes ne font plus de représentations. 
La famille a bercer Petite dans la magie, ils lui ont inventer des histoires sur la forêt, sur les animaux, sur eux, sur le cirque, sur la ville. On comprend que les parents de Petite ont voulus l'éloigner de la vie de tout les jours, ils ont voulu la mettre dans un cocon pour qu'elle n'ai jamais a souffrir. C'est très beau de faire ça mais Petite est comme une enfant sauvage, enfermée dans son monde, elle ne connait a la vie, elle n'est pas aussi socialiser qu'elle le devrait. 
Petite nous montre son monde, on l'a suit avec ses "animaux fantastiques" et avec toutes les pensées qui hantent son esprit, elle a soif de découverte. 
Les problèmes arrivent, les parents et leurs amis doivent faire face a la réalité, redescendre de leur nuage rempli de rêve. 
J'ai mis un 7 a la note de ma lecture parce que je suis très très attachée aux animaux, je ne supporte pas qu'on leur fasse du mal. Le Père est un chasseur, ce n'est pas qu'il fait du mal aux animaux mais il se permet de chasser pour manger et ce genre de choses m’écœurent et ont rendus ma lecture pénible. La partie où les camarades de classe de Petite reviennent dans la forêt avec un chat, là j'ai du m'arrêter de lire. 
Sinon le roman est très beau, bien écrit, j'avais l'impression de lire un conte avec des légendes. Stéphane Servant est un poète, je trouve qu'il écrit comme un poète. 
Là aussi il y a une belle morale : croyez en vos rêves, croyez en la magie. 

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