vendredi 19 octobre 2018

Le Cri, Nicolas Beuglet


À quelques kilomètres d'Oslo, l'hôpital psychiatrique de Gaustad dresse sa masse sombre parmi les pins enneigés. Appelée sur place pour un suicide, l'inspectrice Sarah Geringën pressent d'emblée que rien ne concorde. Le patient 488, ainsi surnommé suivant les chiffres cicatrisés qu'il porte sur le front, s'est figé dans la mort, un cri muet aux lèvres – un cri de peur primale. Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va découvrir une vérité vertigineuse sur l'une des questions qui hante chacun d'entre nous : la vie après la mort.

Note : 10 / 10

Avis : Je referme les dernières pages d'un chef d'oeuvre. J'ai la sensation d'avoir découvert une pépite littéraire. 
Ce qui m'a attirer c'est le fait d'être a Oslo dans un hôpital psychiatrique. Ça me faisait penser a Shutter Island. 
L'action ne se déroule pas que a Oslo, on voyage beaucoup et j'ai apprécié cela. On mène l'enquête avec nos personnages, on les suit dans leurs découvertes de la vérité.
Moi qui ne lis jamais de thriller, j'ai été agréablement surprise. J'ai été accro a ce roman que j'ai avaler, il est très addictif, bourrer d'intrigue, de mystère et d'actions. Tout s’enchaîne très vite, les pages se dévorent, l'écriture est fluide.
Je ne me suis pas ennuyer une seule seconde, je voulais toujours en savoir plus. 
L'auteur s'inspire de faits réels, il a fait un travail de recherche énormissime, en tant qu'étudiante en sociologie j'admire ça.
On part sur une intrigue démentielle avec la CIA qui a mener des projets avec des médecins, on parle du MK ULTRA et ça fait froid dans le dos. Le résultat final du pourquoi du comment m'a glacer les os. 
Les révélations de l'auteur m'ont fait réfléchir a beaucoup de choses.
La notion de peur, le troisième cerveau, la vie après la mort, la religion, c'est des questions que je me posais et qui sont traitées par l'auteur, c'est angoissant mais très intéressant parce qu'il y a une part de vérité derrière le fictif. Mais la vérité peut faire peur. L'auteur démontre quelque chose d'immense qui surpasse tout ce qu'on peut imaginer, il nous emmène au bout de ses réflexions et il prend le temps de nous expliquer où il veut en venir.
J'ai trouver l'ambiance sombre et haletante, parfaite pour la saison automnale.
Je me suis beaucoup attacher a Sarah et a Christopher, ils sont courageux et humains, c'est deux belles personnes.
C'est un immense coup de cœur pour moi. C'est une lecture qui m'a bouleverser et qui m'a apporter une autre vision de l'univers et des individus, je recommande ce roman a tout le monde sans exception.


Lu pour le menu Automne Frissonnant, catégorie Le cri de la Banshee

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