dimanche 25 février 2018

Silo, Hugh Howey


Dans un monde postapocalyptique, quelques milliers de survivants occupent un silo souterrain de 144 étages. Presque tout y est interdit ou contrôlé, y compris les naissances. Ceux qui enfreignent la loi sont expulsés en dehors du silo, où l'air est toxique. Avant de mourir, ils doivent nettoyer les capteurs qui retransmettent des images brouillées du monde extérieur sur un écran géant. Mais certains commencent à douter de ce qui se passe réellement dehors.

Note : 10 / 10

Avis : Avec ce roman je me suis pris une claque monumental. J'ai eu un très gros coup de cœur pour ce roman que j'ai dévoré en un peu plus d'une semaine.
Quand j'ai vu la brique que c'était j'ai eu peur de le commencer, je me suis lancer et je n'ai pas été déçue. 
C'est du pur SF, on est dans du postapo, le résumé raconte mieux que moi l'histoire. Le postapo est un genre que j'aime énormément. J'en lis peu mais a chaque fois j'ai un coup de cœur. 
L'ambiance du roman et le décor est excellent, on est dans un huit clos, on est enfermer dans un silo avec Juliette, Lukas, Bernard et d'autres personnages tous supers bien travaillés. L'enfermement est difficile parce qu'on ne voit rien d'autre que le silo mais c'est une ville souterraine donc c'est très intéressant de découvrir comment les gens vivent dans ce silo. 
Juliette est mon personnage préféré, elle est forte et courageuse. Elle travaille aux machines tout en bas du silo, elle va voir sa vie chambouler du jour au lendemain mais elle va se relever et se battre jusqu'au bout, elle est très impressionnante. 
Toute l'intrigue commence avec la mort de personnages importants, c'est leur mort qui fait tout déraper. Tous les secrets surgissent et Juliette va enquêter, les découvertes qu'elle fait sont terribles et je ne m'attendais pas a tout ça. Je sais que l'être humain est mauvais mais je n'imaginais pas qu'on pouvait autant l'être.
L'auteur tue des personnages auxquels on s'attache, il n'a pas de pitié, il fait souffrir nos personnages du début a la fin. Son style d'écriture est fluide, son histoire est addictive. Il nous entraîne dans une histoire qui pourrait arriver et qui fait très peur. Il nous compare a des graines, il dit qu'une graine si elle est enfermer trop longtemps elle pourrie et elle ne repousse pas. Cette comparaison est tellement vraie et ça me fait penser au concept d'anomie de Durkheim. 
Je ne conseillerais pas ce roman a tout le monde, très addictif mais c'est long, il y a beaucoup de descriptions de pensées et d'actions, on est plus dans la tête de nos personnages et c'est assez long a lire. Moi je ne me suis pas lasser, j'ai adorer ce genre d'écriture. Si vous n'avez pas peur lancez vous. Le plus du roman c'est les secrets qui sont dévoilés, on veut toujours savoir le pourquoi du comment que ça en devient addictif. Il ne me reste plus qu'a lire la suite.

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